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La croisière express

Les croisières ont été pour moi comme le fromage bleu et les huîtres fraîches, j'ai dû les essayer quelques fois pour les apprécier. Pendant plusieurs années, j'ai fait la tournée des tout inclus, mais l'immobilisme de ces vacances ont fini par me lasser. Une croisière est une alternative intéressante offrant selon moi une cuisine et un confort supérieur en plus d'avoir un nouvel endroit à visiter presque tous les matins.

Donc, comme je devais me déplacer en Floride et que le billet d'avion était déjà acheter, pourquoi pas une petite croisière rapido-presto?

Nous avons fait des recherches et nous avons trouvé à moins de 400$ par personne pour 4 nuits sur la chaîne Carnival. Cependant, c'était une cabine intérieure, ce qui signifie que vous ne voyez pas dehors. Pour diminuer l'impression de vivre dans un garde-robe, ils ont ajouter une fausse fenêtre avec un rideau devant. Personnellement, je trouve ça plus étrange que mignon. On se dirait dans un film de Hitchcock et que le personnage ouvre le rideau et découvre un mur derrière ("Merde! Nous sommes enfermés!")

Avec ce bas prix venait aussi un bateau bas de gamme. C'est un vieux navire (près de 15 ans) beaucoup plus petit que ceux des autres croisières que nous avons fait. On voit comment le monde des croisières à évoluer dans les dernières années quand on le compare aux immenses villes flottantes des navires plus récents. C'est dans le petits détails que la qualité se remarque : le buffet n'offre que 4 ou 5 choix de repas et les lignes sont longues, vous devez payer pour avoir une tisane (ils n'offrent que du thé vert ou salada), le "fun shops" se résume à un seul magasin (certains navires ont des centres d'achats complets), il n'y a pas de resto spécialité (juste la salle à manger et le buffet). Ce qui est constant: la qualité du service (le personnel est impeccable) et le soleil!

Key West - l'arrêt magasinage

Les Florida Keys sont un archipel d'îles au sud-ouest de la Floride et sa ville la plus connue est Key West. C'est là que le Fantasy a lancé l'ancre la première journée. L'arrêt est assez court : arrivée à 7h30 et départ à 13h30.

Le port se trouve directement dans la ville, pas besoin de shuttle. On avait pensé mettre un cadran tôt et débarquer dès l'arrivée, puis on s'est dit "d'la marde, on est en vacances". Mais, le monsieur du bateau nous a annoncé à tue tête sur le système de communication : "bienvenue à Key West, on est accosté". Il ne l'annonce pas seulement dans les hauts parleurs du corridor, mais aussi ceux de la chambre. A 7h30! Un peu de manque de classe.

Il était 8h45 quand on a mis le pied hors du bateau. Immédiatement, on réalise que nous sommes dans les Caraïbes. On retrouve l'architecture si typique des îles comme St-Martin ou La Barbades de la fin 18ème / début 19ème siècle. On peut facilement imaginer les grands voiliers de marchands arriver à Key West, le ventre plein de marchandises, leur capitaine qui souhaite faire fortune.

On contourne justement le premier édifice d'importance, soit le "Customs housse". C'est là que les capitaines devaient se présenter à leur arrivée pour déclarer leur marchandises et payer les taxes. L'édifice est maintenant un musée d'art et se fait reconnaître par des statues de personnages à l'extérieur. Celle à l'avant est vraiment impressionnante.

Passant un petit commerce de crème glacée et ses parfums de cornets en gaufre fraîchement cuits, on arrive à Front Street. On va à gauche pour rejoindre Duval Street, la grande rue des magasins.

C'est l'attraction principale de Key West. La rue coupe Key West du nord au sud sur environ deux kilomètres. Sur le premier kilomètre près du port, l'indice C&K (cheap et ketaine) est relativement élevé. Une suite de commerces de gogosses de touristes et de bijouteries, dont le fameux Diamonds International qui est le McDo des bijoux dans les Caraïbes.

Puis, après cet ennuyant kilomètre, on commence à retrouver des marchands plus typique et locaux, des restos, un vendeur qui annonce dans sa grosse voix "Cigares frais, venez essayer nos cigares!".

Après l'escapade des robes à Miami, Nathalie avait sa batterie de magasinage à plat. On se promenait et elle m'a dit "je suis vraiment tannée des magasins, je ne suis vraiment pas dans le mood d'acheter quelque chose.... Ah tiens des sandales!". No joke. On est entré dans le magasin et elle s'est acheté des sandales.

Nous nous sommes rendus au bout de Duval pour visiter le conservatoire de papillons. C'est un peu comme celui du Biodôme de Montreal, mais en plus petit. Quand on entre dans la verrière, on mur de chaleur de d'humidité nous frappe. Puis, on entre dans le petit jardin tropical et on est assaillis par des centaines de papillons bleus et noirs. Ils sont partout! Ils sont aussi assez gros, près de 10cm.

Puis, en s'approchant des fleurs et petits bols d'eau laissés ici et là, on en remarque de d'autres couleurs : orangés, verts, jaunes.

Même si on fait rapidement le tour, je suggère fortement de faire le détour et visiter le conservatoire. Ca sera un meilleur souvenir pour vous que les magasins.

Avant de revenir sur le bateau, j'avais un item de mon "bucket list" à compléter. Un "bucket list" est une liste de choses que vous désirez faire avant de mourir. Je dois admettre que la mienne est assez longue. J'espère donc vivre vieux. Et riche.

Anyway, j'ai pu barré de la liste "Manger du key lime pie a Key West". Les key limes sont une variété de lime de la région avec un goût qui leur est très particulier. Elles sont principalement reconnues pour leur contribution à la fameuse tarte à la lime.

Nous sommes donc allé chez Kermit, un des meilleures place de key lime pie. Les pointes de tartes sont déjà précoupées et nous attendaient. Nous nous sommes assis au soleil sur la petite véranda du commerce avec notre pointe de tarte et j'ai dégusté la perfection. D'abord, on goûte le Graham sucré. Puis, le crémeux de la garniture qui font en bouche comme un gâteau au fromage, avec ses accents de lime particuliers et un brin de douceur sucrée. Finalement, la touche de crème fouettée maison sur le dessus qui vient lier le tout. Ah, quel plaisir se fut!

Cozumel

Notre deuxième (et dernier) arrêt était à l'île de Cozumel, au Mexique. L'île se trouve à l'est de la ville de Playa del Carmen, au sud de Cancún. L'endroit n'a qu'une seule raison d'être : les touristes. L'île est bondée d'hôtels et de tout inclus.

En croisière, quand on arrive à une destination dans les Caraïbes, deux possibilités d'accueil est possibles : soit qu'on arrive en pleine ville et on peut commence à visiter dès qu'on mets le pied au sol (San Juan, St-Martin, Key West) ou soit qu'on arrive dans une fausse ville construite de commerces à touristes. Cozumel se situe dans la deuxième catégorie. On doit marcher 4km pour se rendre dans la "ville centre", ce qui oblige pas mal tout le monde à soit se faire vider le portefeuille dans la fausse ville ou prendre une excursion avec le navire (et aussi se faire vider le portefeuille finalement). Nous avons opté pour l'option B.

À ma grande surprise, j'ai appris que Cozumel a le deuxième plus grand récif de corail après l'Australie. Nous avons donc choisi de faire du snorkeling et découvrir ces coraux.

Nous avions deux guides gentils et accueillants qui nous font monter dans des taxi-minivans pour se rendre à 15 minutes au sud du port. L'endroit est monté de toute pièce pour les touristes: un petit resto terrasse en bois, un bar, des toilettes. Ils nous équipent de palmes, d'un masque et d'un tuba et on est parti. Le groupe de 36 se divise en deux: les moins habiles vont avec un guide et demeurent près de la rive et les plus expérimentés s'en vont au large.

On suit le guide au large et j'ai finalement l'occasion d'essayer ma caméra sous-marine. Je dois admettre que nous restons un peu sur notre appétit. Le fond est plat et peu coloré, un indice que ces coraux sont malmenés par les touristes (le corail devient blanc quand il meurt). Il y a bien quelques espèces de poissons, mais j'ai déjà vu plus abondant et varié.

Par contre, Nathalie a un bon œil et pointe au guide du mouvement à la limite de notre champ de vision: une raie! J'avais vu un raie la première fois que j'ai fait du snorkeling en Jamaïque (à mon voyage de noce). Disons que ça fait plusieurs années. Les raies sont souvent timides et évitent les humains. Elles sont aussi très bonnes à se cacher au fond, sous le sable.

Celle-ci est une raie jaune. Je réussi à la rattraper et la suivre sur quelques mètres. Gracieuse, elle glisse dans la mer comme un avion dans le ciel, ondulant ses ailes lentement. Je garde mes distances pour ne pas la menacer et après quelques secondes, je la laisse filer. Je sort la tête de l'eau et je vois Nath faire de même, le sourire fendu d'une oreille à l'autre. Quelle joie de faire une telle découverte!

Nous revenons au rivage à contre-courant, ce qui nous donne un chance de faire un peu de cardio et brûler les excès de bouffe du bateau.

De retour à la fausse-ville, on profite de quelques minutes de libre pour faire. FaceTime avec nos filles. Impressionnant comment on peut être à la fois loin et si proche en même temps.

Voilà, une croisière express. La dernière journée était en mer où on à passer 7 heures au soleil à lire. Parfois, c'est le plus simple qui est le plus apprécier.

On va passer le reste de notre séjour dans la région d'Orlando où notre fille Alexandra va participer avec son équipe (les Pirates de Repentigny) aux championnats mondiaux de Cheerleading. Go Pirates!!!

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