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Croisière des iles grècques - Santorini: à la hauteur de sa réputation

C’est avec beaucoup de fébrilité que nous avons débuté notre journée à Santorini, cette île grecque reconnue pour ses maisons d’un blanc brillant qui sont accrochées aux parois des falaises. Nous avions droit aussi à tout un privilège, c’est ma cousine Pénélope qui a agit à titre de guide d’un jour. Elle passe tous ses étés à Santorini depuis plusieurs années. Son copain, Panos, est le chef du restaurant familial à Oia, la ville située au nord de l’île. Elle travaille tous les soirs (7 jours sur 7) comme serveuse. Eh oui, elle n’a pas de congé. C’est souvent ainsi dans les restos de famille.


Santorini n’a pas de port profond. Les bateaux de croisière doivent donc jeter l’ancre un peu au large et utiliser des navettes pour mener les passagers au petit port, au pied de Fira, la ville principale de Santorini.


L’île en forme de demi-lune est en fait le vestige d’un immense volcan. La caldera s’est effondrée lors d’une grande éruption, laissant un trou circulaire. Ceci explique pourquoi la face intérieure de cette demi-lune est en fait une impressionante falaise très escarpée. Au centre, on voit un monticule sortir de l’eau. C’est le volcan qui a commencé sa lente reconstruction. Celui-ci est encore actif et la dernière éruption date du milieu du 20e siècle.


Les vents étaient au rendez-vous, engendrant des vagues d’un mètre et plus. Le navire a dû se repositionner afin de tenter de bloquer le plus de vagues possible et permettre aux navettes d’embarquer des passagers. Ce fut quand même un défi de monter à bord. Il fallait se synchroniser avec le mouvement des vagues et sauter au bon moment.


En arrivant au port, vous vous trouvez environ 100 mètres sous Fira. Vous avez deux options: le téléphérique avec sa longue file d’attente ou les 580 marches engraissées par les petits cadeaux que les ânes ont laissé. En fait, il y en a une 3e, monter à dos d’âne.


Dans notre cas, nous voulions aller rejoindre ma cousine à Oia. Nous avons donc opté pour une autre navette qui faisait Fira à Oia par navire pour 15 euros. On évitait la ligne et le coût du téléphérique.


La randonnée était houleuse, mais pas inconfortable. Le navire était quand même assez gros (peut-être 80 passagers) et le capitaine connaissait bien les eaux.


Non, l’enjeu a été de débarquer à Oia. D’abord, il y avait une file d’attente. Les vagues étaient assez grosses pour déborder et se briser sur le quai. Les bateaux devaient donc prendre leur temps et débarquaient leur passagers au compte-goutte. Ici aussi, il fallait se synchroniser et sauter au moment précis où le pont du bateau était de niveau avec le quai. Très amusant!


Après avoir salué ma cousine, nous avons entrepris l’escalier de 200 marches vers Oia. Ici aussi, la ville est juchée sur la falaise et il faut gravir les marches pour la rejoindre.





L’escalier offre cependant un spectacle incroyable sur la mer et l’île.





Une fois en haut, elle nous a conduit à son appartement où son copain dormait encore. Ils ont eu des clients au resto jusqu’à tard la veille et ils s’étaient couchés aux petites heures de la nuit. Pénélope nous explique qu’au Québec, quand on voit que les employés sont en train de fermer, on termine notre café en vitesse. En Grèce, ils commandent une autre bouteille de vin. Donc, il y a souvent une bonne différence entre l’heure théorique de fermeture et l’heure réelle.


Son studio est directement sur la falaise, avec une vue imprenable sur la mer. Malgré qu’il soit modeste, un équivalent comme chambre d’hôtel serait de 500 euros la nuit au plus. L’appartement appartient à une dame qui connaît la famille et ils peuvent se permettre un loyer très favorable.


En ouvrant la porte, nous sommes accueillis par Clio, leur sympathique chienne blanche et caramel à la bouille adorable. Elle monte nous voir en agitant la queue, très heureuse de voir des visiteurs.


Nous prenons quelques minutes pour savourer un grand verre d’eau sur la terrasse devant (croyez moi, à cette chaleur, il n’y a pas meilleur nectar qu’un verre d’eau très froide). Je dis terrasse, mais c’est en fait le toit de l’édifice plus bas. L’ensemble des résidences et commerces sont comme des escaliers sur la falaise. Le toit d’une maison devient la terrasse de la maison en haut. Clio sort et fait quelques passages pour se faire flatter. Mais, son endurance à la chaleur est limitée.


Panos vient nous dire bonjour et nous nous sentons un peu coupable de lui avoir amputé sa nuit de sommeil. Pourtant, malgré le sommeil dans les yeux (qu’il a vite couvert de verres fumés), il est de bonne humeur et jase avec nous.


On repart ensuite à la découverte de Oia, avec Pénélope notre guide du jour. En nous dirigeant vers les points clés pour les photos, elle nous explique que Oia se transforme de plus en plus. Des grandes chaînes d’hôtels achètent toutes les petites auberges qui étaient la propriété des gens du coin. En fait, plusieurs familles s’étaient improviser hôteliers lorsque Santorini est devenus un endroit prisé par les européens pour passer des vacances. Avec la venue de ses grandes chaînes, le portrait de la ville change aussi. Il devient plus huppé, plus chic. Pour le meilleur ou pour le pire (seul le temps le dira).







Ce qui ne change pas, c’est cette signature visuelle incroyable. Les maisons blanches accrochées à la falaise, les escaliers, les fameux toits bleus. C’est comme un endroit de rêve.


Pénélope nous conduit à un endroit classique pour une photo. Je crois avoir vu cette prise sur les commerciaux de Oikos (à vous de juger).











Puis, on remonte pour se rendre sur “l’autre face”. Malgré que la face intérieure de Santorini est escarpée, l’autre côté est une pente douce qui mène à la mer et les plages. La majorité sont des plages de sable noir (volcanique) et de galets, mais il y a aussi du sable régulier sur la pointe sud de l’île.


Plusieurs des meilleurs restos de l’endroit se trouve de ce côté est c’est où nous avons trouvé le restaurant Candouni, le restaurant de la famille de Panos. Le resto ouvre seulement pour le repas du soir, nous n’aurons malheureusement pas la chance d’y luncher. Par contre, à notre arrivée, la mère de Panos ouvrait les portes, avec des sacs de légumes frais dans les mains. Ceci nous a donné la chance de visiter le resto et avoir un aperçu du menu. Tout avait l’air excellent et les prix étaient très raisonnables, surtout en comparaison avec les restos qui sont face à la mer. Si vous passez par Santorini, vous devez aller essayer le resto. Un bijou d’endroit.





Nous avons terminé notre marche à travers Santorini et Pénélope nous a conduit à un petit resto reconnu pour ses gyros. Celui-ci aussi se trouve sur “l’autre face”, près du terminal d’autobus. Nous avons pris un gyro et partagé une salade grecque à deux (ce qui est devenu un classique pour nous en Grèce). Excellent. Je n’ai malheureusement pas pris le nom en note… :(


Puis, ce fut déjà le temps de se dire au revoir. Notre bus qui nous ramenait à Fira partait à 14h00. Un gros merci à ma cousine pour avoir pris sa journée (et surtout s’être levée tôt!) pour nous faire découvrir sa ville.


A Fira, une petite randonnée en téléphérique, une randonnée en navette et nous étions de retour au bateau, où j’ai pu savourer un excellent mohito devant la piscine.


Ah… la belle vie.

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