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Croisière des iles grècques - L'Acropole d'Athènes

Aujourd’hui, nous avions un des moments forts de la croisière: la visite de la ville d’Athènes et la chance de visiter son célèbre Acropole.

Le bateau s’est garé au port d’Athènes, au terminal de croisière, dans la banlieue de Piraeus. On se trouvait donc à une vingtaine de minutes de bus du centre-ville historique. Nous avons opté pour faire la visite de l’Acropole par tour guidé avec le bateau. On avait le transport inclus et la chance d’éviter la file, qui peut être parfois assez longue.

Ce qui m’a d’abord frappé pendant le trajet en autobus était le nombre de graffitis. Ils sont partout: sur les édifices, sur les maisons, sur les murets près des petites marinas, sur les panneaux de circulation. Pour moi, lorsque les citoyens décident de vandaliser leur ville ainsi, et surtout quand cette dernière fait peu pour nettoyer les traces, c’est un signe de problèmes sociaux. Une capitale d’un pays en santé fait le nécessaire pour montrer son meilleur profil. Les traces des récentes difficultés économiques de la Grèce sont malheureusement très visibles ici.

Je me suis donc concentré à écouter les informations historiques de la guide. À ma grande surprise, Athènes est devenue la capitale du pays que relativement récemment. Comme expliqué dans un blog précédent, la Grèce a été sous l’occupation des Ottomans pendant la majeure partie de la Rennaissance.

À la fin du 19e siècle, lorsque les Ottomans ont été chassés du pays, les puissances d’Europe ont décidé de nommer un nouveau roi de Grèce. C’est alors que le Prince Otto (de Prussie je crois) est devenu le Roi Otto de Grèce. C’est alors que celui-ci décida de faire d’Athènes la capitale de son nouveau royaume. Il désirait utiliser la gloire antique de la ville pour redorer l’image du pays et motiver son peuple. A ce moment, Athènes ne comptait que 10 000 habitants. Aujourd’hui, la grande région d’Athènes a plus de 4,5 millions de citoyens. Une croissance phénoménale en seulement une centaine d’années.

Lorsque le bus se gare dans le stationnement de l’Acropole, une autre surprise. Les personnes qui avaient fait la visite nous parlaient d’une longue ascension de marches interminables sous un soleil et une chaleur accablante. Dans ma tête, je voyais une butte de terre désertique où des centaines de marches serpentaient une falaise pour se rendre à des ruines au dessus. Quelle ne fût pas ma surprise de voir un parc avec des arbres et un joli chemin de pierre. Honnêtement, nul n’a besoin d’être athlète olympique (ah.ah.) pour visiter l’Acropole. L’ascension est vraiment facile (comme une marche dans la forêt) avec quelques marches à la fin. Le seul endroit vraiment chaud est sur l’Acropole même, où on trouve très peu de répit du soleil. Si vous y aller l’été, allez-y le matin, où c’est moins intense. Dans tous les cas, je crois que la visite est accessible à tous.

Ma deuxième surprise est de voir le superbe édifice qui marque l’entrée de l’Acropole : le Propylaia. On ne parle pas de ruines au sol. C’est un édifice merveilleusement restauré et franchement impressionnant. La majorité des villes d’ancienne Grèce avait un acropole (qui signifie “ville haute”). L’acropole d’une ville était un endroit religieux où les plus beaux temples se trouvaient. Cependant, celui d’Athènes est de loin le plus impressionnant.

Le Propylaia est un entonnoir pour se rendre à l’Acropole. Les gardiens du parc sifflent pour faire circuler les gens. On a donc du temps assez limité pour admirer l’incroyable architecture et prendre des photos. Par contre, une fois passé ce vestibule, vous avez tout le temps que vous voulez pour visiter.

En sortant du Propylaia, vous allez voir le Parthénon de dos. C’est un de ces monuments historique comme le Colisée de Rome ou probablement les Pyramides d’Égypte (je présume… bucket list) que lorsque vous voyez pour la première fois, vous restez estomaqué. La restauration qui est toujours en cours est superbe. On peut voir comment majestueux ce temple à Athéna devait ressembler à l’époque. Par contre, ce qui est disparu avec le temps sont les décorations peintes sur le dessus des colonnes et sur ses fresques. On ne voit pas son toit non plus. Pendant l’occupation Ottoman, ces derniers utilisaient le Parthénon comme dépôt de munition (poudre à canon). Au 17ème siècle, les vénitiens ont tenté en vain de reprendre la ville. D’une colline voisine, ils tiraient des canons et ont frappé le Parthénon et atteint le dépôt. Le toit éclata ainsi qu’une bonne partie de l’édifice. Après deux milles ans, l’humainerie a eu le dessus et un bijou historique fût perdu. Le clou dans le cercueil est venu à la fin du 19ème siècle lorsqu’un anglais (Thomas Bruce) a donné un pot de vin aux Turcs (qui occupaient la ville) et il est parti avec la majorité des statues et autres éléments significatifs qui restaient. Le Karma l’a rejoint et il a fait faillite à son retour en Angleterre. Ses enfants eurent la décence de donner l’ensemble des joyaux dérobés au British Museum, où on peut encore les admirer. Les grecs tentent de les récupérer depuis une soixantaine d’années.

Sur le côté nord, on retrouve le “vieux temple” d’Athéna. Celui-ci fut aussi détruit pendant une guerre avec les Perse (Athènes était souvent en guerre). Derrière, on retrouve un olivier. La légende dit que Poséidon et Athéna se disputait le dévotion des citoyens de la ville. Zeus décida de régler le problème avec un défi: chacun devrait faire un cadeau au peuple et ce dernier déciderait quel dieu vénérer selon la qualité du cadeau. Poséidon planta son trident sur le sommet de l’Acropole et de l’eau jaillit. Mais, cette eau était salée et le peuple n’apprécia pas. Athéna décida plutôt de planter un arbre avec un fruit unique: l’olive. Le premier olivier fût introduit sur la terre et les athéniens décidèrent de vénérer Athéna. C’est pour commémorer cette légende qu’un olivier est gardé sur l’Acropole.

Après avoir fait le plein d’histoire, nous sommes redescendus pour revenir à l’autobus. Nous avons entrepris une petite tournée du centre-ville. Honnêtement, rien n’attirait mon attention au point de décider de revenir et passer quelques jours dans la ville. Nous nous sommes arrêtés au stade olympique de 1896 (le premier des jeux modernes). Ce stade entièrement en marbre donne un indice de ce que pouvait ressembler les stades antiques de la Grèce. C’était un beau stade, mais une centaine d’année d’histoire n’est rien comparé à ce que l’on avait vu.

Nous avons aussi passé devant une école d’art bâtie dans le style néo-classique. Cette école montre comment les temples et édifices importants étaient décorés. On avait le marbre et les colonnes, mais aussi des dorures et des accents de peintures. On peut facilement imaginer la splendeur du Parthénon avec de tels détails.

Au retour, le guide offra à qui le voulait de débarquer et visiter un peu la ville. On devait cependant trouver un transport pour revenir au bateau. Avec la distance à faire et le peu à visiter, nous avons décoder de revenir immédiatement et de profiter du magnifique soleil sur le bord de la piscine.

Petit moment cocasse: lors d’un arrêt à une boutique (qui avait un arrangement avec la compagnie de croissière), mes dames étaient en pâm oison devant un policier motard. Le jeune homme dans la vingtaine, cheveux noirs, avait tout les beaux traits d’un méditéranéen. Il commença à rédiger un billet et nous regardions la scène du bus. Nous avons pensé un long moment que le billet était destiné à la voiture garée à côté. Après quelques minutes, je vois une homme s’approcher et invectiver le policier. Il avait un air familier. “Hey! C’est notre chauffeur ça!”, j’ai dit, en réalisant qui c’était. La guide s’est joint à la conversation, mais le chauffeur reparti penaud, le billet à la main. Disons que le chauffeur a utiisé une conduite plutôt “agressive” pour revenir au bateau après. Ça n’a pas été long!

En sommes, Athènes … oui, pour l’Acropole. Un must. Mais après, je ne sais pas. J’ai plusieurs d’autres endroits à visiter avant de revenir ici.

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