top of page

Blogues récents

Tags

Pas encore de mots-clés.

Faire un plan, faire un autre plan, laisser faire les plans

Parfois, on commence une journée avec une planification au quart de tour et ensuite arrive la vie. Il faut savoir alors s’adapter.

Nous avons commencer cette 3e journée avec une visite au musée de la Cinémathèque Française, dans Bercy (11e arrondissement). Selon la description, on devait s’attendre à un musée sur l’histoire du cinéma et plusieurs “props” de film offerts par des réalisateurs comme Hitchcock et d’autres. Nous avions donc beaucoup d’attentes.

Le musée se compose de deux pièces principales et une pièce supplémentaire un étage plus haut. La pièce principale était intéressante, car elle parlait de l’histoire des instruments de cinéma. On voyait plusieurs vieilles caméras et projecteurs du début du 20e siècle.

On avait aussi des engins à manivelle pour créer de l’animation en faisant défiler rapidement des images fixes:

Dans l’autre section, quelques objets de vieux films connus comme Metropolis et la tête de la mère décédée du personnage principal qui fut utiliser dans Psycho. Il y avait aussi plusieurs objets de films français. Mais, si ma connaissance du cinéma québécois est faible, celle du cinéma français est quasi nulle (je ne pourrais pas vous nommer 5 films, à part les Astérix).

A l’étage, une section complète sur le cinéaste Youssef Chanine, que je ne connaissais ni de nom, ni ses films.

Après 60 minutes, nous avions fait le tour. Le coût d’entrée était 5€ (inclus dans notre Muséum Pass). Donc, nous aurions dû gérer nos attentes. Mais, le musée m'a quand même laissé avec l’impression d’une "date" qui a embelli son profil Tinder et que tu as une mauvaise surprise en la rencontrant pour la première fois. La description du musée était un peu exagérée.

Avec beaucoup de temps devant nous, on décide de se diriger vers la Tour Eiffel, à l’autre bout du centre-ville. Arrivés sur place, quelques photos et, une fois de plus, on fait la file pour passer la sécurité. C’est quand même relativement efficace et en 30 minutes, nous sommes sur le site.

Prochaine file, les billets. On s’installe dans la longue ligne sous le pilier ouest et on attend. Au-dessus de la billetterie au loin, un panneau indicateur affiche les temps d’attente : 2h pour avoir les billets, 30 minutes pour le 1er ascenseur et une fois au centre de la tour, 45 minutes pour le 2e ascenseur qui nous conduit au top. Calcul rapide: 2h + 30mins + 45 mins= trop tard. Par le temps que nous serons en haut, il va faire noir (les journées sont courtes à Paris).

On rebrousse chemin et décidons de revenir mercredi. On se déplace sur le parc des Champs-de-mars pour prendre d’autres photos avec la Tour. Puis, on cherche sur le téléphone quoi faire. On voit que le musée de la guerre n’est pas loin et on se l’est fait recommandé. Pourquoi pas.

On traverse le parc pour prendre Belgrade, puis Grenelle pour se rendre au parc des Invalides, où se trouve le musée.

Le quartier est paisible et typiquement parisien. L’air est encore doux aujourd’hui et il fait bon marcher.

A mi-chemin, on croise la rue Cler. Je regarde les lanternes rouges accrochées, les boutiques et les cafés et je sens un appel. Je bifurque donc sur Cler pour découvrir la rue piétonnière.

  • “C’est un détour ou un nouveau plan” demande Alexandra

  • “Nouveau plan”, je lui répond

Encore une fois, une belle rue qui respire Paris. Nous déambulons lentement en prenant le temps de regarder chaque vitrine.

On croise alors “À la mère de famille”, une confiserie et chocolaterie. Dans la vitrine, ils montrent des truffes au chocolat irrésistibles. On entre.

Des pâtisseries à l’entrée, des chocolats de tout genres au fond et quelques ensembles cadeaux au centre. On trouve une petite boîte de truffes pour 20€. C’est parfait. Alexandra voit les éclairs au chocolat et fait les petits yeux pour en avoir un. Ils mettent l’éclair dans une belle boîte et nous donne le tout dans un beau sac. Très chic.

En sortant, je fais quelques recherches et je vois que c’est la plus vieille confiserie de Paris, fondée en 1761!!

C’est alors l’heure du café. On arrive au bout de Cler et on emprunte Grenelle vers l’est. On trouve un peu plus loin le café La Source. On regarde le menu et on voit les croques monsieur. Vendu!

Vous devez comprendre qu’on cherche un café qui offre des croques monsieur depuis que nous sommes arrivés. Mais, malchance, les autres endroits que nous avions essayés avaient la cuisine qui venait de fermer, ne faisait plus les snacks ou autres excuse.

Cette fois-ci était la bonne. On commande tous le classique parisien avec un café crème. C’était excellent.

Ensuite, on retourne sur Grenelle pour se rendre sur le parc des Invalides et traverser le pont Alexandre III (le projet du musée de la guerre est reporté à mercredi).

De l’autre côté du pont, un couple de mariés viennent de terminer leur photos de mariage sur le pont.

On poursuit un peu plus loin, passons devant le Grand et Petit Théâtre et décidons de vivre dangereusement.

Voici les fameux Champs Elisés. On a chercher sous les bancs et derrière les arbres, pas de gilets jaunes.

Il est 17h00 et on doit revenir à la maison pour se préparer à notre festin du jour de l’an.

L’Ambassade d’Auvergne est un restaurant français dans le 2e arrondissement sur la rue Grenier St-Lazare. Comme la majorité des restaurants de Paris, il offrait une table d’hôte spéciale pour le 31 décembre. Nous avons cherché beaucoup, car la majorité avait des tables d’hôte étaient à 200€, 300€ et même 400€ par personne (y’a ben des limites). Nous cherchions quelque chose sous les 100€ et bien coté sur les sites de voyage. C'est l'Ambassade d'Auvergne qui fut notre choix.

Le menu:

Mises en bouche Velouté de Cèpes & brisures de châtaignes, Gougères à la fourme d’Ambert, Farçou et truite fumée de l’Allier *** Au choix Eventail de poissons fumés du Sichon & tartare de Saint Jacques à l’huile de Sésame, perle de vinaigre de la Carrière, Pressée de Ris de Veau du Ségala et lentilles vertes du Puy, caviar de cornichons d’Aveyron et croquants de betteraves, Escalopine de Foie gras poêlée sur lit de pain d'épices, pommes & brunoise de fruits secs, caramel de Marcillac *** Au choix L’Agneau Allaiton de l'Aveyron, la belle Noix de gigot, fenouil confit et minis légumes de Philippe Auga Ballotine de Chapon de la ferme d’Alice aux morilles, grand-mère châtaigne et pomme darphin Filet de Turbot, fondue de poireaux & déclinaison de Légumes racines, jus court à l’ail noir de Billom Dégustation d'aligot aux cèpes avec tous les plats *** Saint Nectaire & fromage aux Artisous de la ferme Chapuis, cake aux fruits secs & mesclun *** Au choix La "toujours" fameuse Mousse au chocolat, Soufflé minute pamplemousse Gentiane Brunoise d’ananas confit & crumble Cédrat, chou passion

Le repas commençait par un trio de mise en bouche. Le meilleur était le velouté de cèpes qui était incroyable.

L’entrée était un trio de poissons fumés et Alex a opté pour le foie gras poêlé avec ses fruits et son pain d’épice. Excellents aussi.

Pour le plat principal on a choisis le chapon (coq) et l’agneau. Ce dernier a cuit sous vide pendant plus de 7h, il fondait dans la bouche.

Après l’assiette de fromage, nous avons eu droit à la meilleure mousse au chocolat « ever » (comme diraient mes filles). Sans fla-flas, il apporte le gros bol de mousse et nous sert de grosses cuillères dans notre assiette. La mousse était veloutée, crémeuse et riche. Le goût de cacao était puissant sans être amer. Vraiment parfait.

Arrivés à 20h00, on est sorti de table à 23h00. Rapidement, on monte dans un taxi pour être à l’appartement à 23h45. On démarre un conférence Messenger avec notre famille pour célébrer le jour de l’an ... 6h plus tôt que tout le monde! Proches, mais loin pareil.

Bonne année!

Bonne année !

bottom of page