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Hawaii avec nos mamans - Jour 6: Lahaina- l'ultime beach Town

Cette 6e journée fut l'occasion de prendre un peu de repos. Les vents forts du nord ont cloué au port la majorité des navires de plaisance et même l'excursion de kayak de Catherine et Nathalie a été annulée. Malheureusement, ils ont annulé à 5h30 le matin même, la cadran avait déjà sonné. La journée a donc commencée bien tôt.

Nous avons donc changé de thème et nous avons opté pour une matinée de shopping avant la plage de l'après-midi. Ceci me donne donc l'occasion de vous décrire la ville de Lahaina et sa pittoresque rue Front, qui longe la mer.

Lahaina a été fondée au début du 19ème siècle et servait de port pour les baleiniers. On parle de sa fondation "américaine", car cette même ville était la capitale du royale des aborigènes pendant l'antiquité. La ville est la deuxième en importance après Kahului (où se trouve l'aéroport international).

Marcher sur Front street est une immersion dans l'âme touristique de Mauï. La rue est un défilé de commerces originaux, de restaurants invitants et de galléries d'art surprenantes. J'avais déjà tombé en amour avec cette petite ville lors de mon premier voyage à Hawaii. Mais, suite à cette sortie de magasinage avec les dames , j'ai pu découvrir Front street dans ses plus petits, minuscules et microscopiques détails.

La première chose qui frappe est bien que la rue est aussi chargée en voiture que Ste-Catherine un vendredi soir, les automobilistes s'arrêtent toujours lorsqu'un piéton désire traverser et que vous n'entendrez jamais un klaxon. Ici, le monde est zen. Les trottoirs sont jonchés en majorité de personnes en vacances temporaires et le reste de chanceux en vacances permanentes. Tout le monde à le sourire et les commerçants ont toujours le temps.

Lors de l'arrêt à la cinquième bijouterie, j'ai décidé de rester dehors et observer l'effervescence de la vie des gens.

La commerçante à côté sort pour déployer son auvent. Je vois que plus loin, quelques-uns l'imitent. Le soleil de la fin de l'avant-midi commence à plomber et on ne voudrait surtout pas que les clients potentiels attrapent un coup de soleil.

Je yeute la vitrine et voit qu'ici aussi, la bijouterie possède une collection de d'artistes locaux. Il y a autant de bijouteries sur Front Street que de saccoches sur Fifth Avenue à New York. Pourtant, aucune ne semble vendre les mêmes objets. La majorité des bijoux sont fabriqués à la main, souvent à partir de pierre locales: perles, corail noir ou autres pierres précieux marines.

Les dames ressortent à nouveau bredouille et on fait trente pas pour arriver à un autre magasin de robes d'été. Chantal se cherche une robe de plage comme Thérèse et notre quête ne se termineras pas tant que cette robe ne sera pas découverte. Je les laisse aller.

Je remarque que les deuxième étages de ces boutiques aux couleurs pastelles sont souvent décorées. Par exemple, au deuxième étage du restaurant de fruits de mers de l'autre côté de la rue, on retrouve une statue comique d'un capitaine de bateau et une tête de marlin bleu. Plusieurs commerces sont ainsi habillés pour attirer l'œil et surtout la clientèle.

Je vois beaucoup d'action dans la boutique voisine. D'un coup d'œil rapide, je vois que les dames sont en recherches intenses. J'ai donc quelques minutes et je m'aventurer dans la boutique.

Il s'agit d'un commerce de poster vintage qui proviennent de partout à travers le monde: l'Europe, l'Asie et même l'Afrique. Les vendeurs sont montés sur des chaises pour exposer à des clients potentiels les postes parfois assez imposants. Je remarque qu'il les manipule avec des gants blancs.

Tiens donc.

Je me penche vers une table à ma gauche où se trouvent de plus petits posters. Je vois six ou sept prix, aucun en bas de 800$. Ouch! Je me demande bien combien coûtent les super gros qui meritent de gants blancs.

Le plus surprenant? La place est bondée de clients. Les vendeurs ne suffisent pas.

Je réalise alors que Front street n'est pas le boardwalk a Wildwood.

Les dames ressortent et j'entend presque les trompettes du roi se plaindre pour annoncer que la quête n'est pas terminée. Les guerrières ressortent la mine basse, mais décidée.

Les devantures défilent et se succèdent, quelques bijoux s'achètent, mais l'élusive robe demeure introuvable. On traverse la rue et débutons notre chemin du retour, soit le 50% des magasins que nous n'avons pas encore visité.

Les dames entrent dans une autre boutique qui arbore fièrement d'autres bouts de tissus sur des ceintres.

Je sens mon appétit s'ouvrir. Une odeur de beurre et d'ail traverse la rue et laisse présager un excellent poisson qui n'attend que sa poêle. Sachant que mon estomac va plutôt se satisfaire des sandwichs au jambon qui attendent dans le sac à lunch dans la voiture, je chasse ce mirage gastronomique et je m'avance plutot vers le magasin de fudge maison. Le shack n'a l'air de rien, mais mon œil averti me dit que les dix saveurs de fudge dans la vitrine sont de qualité. Le garçon m'en fait essayer quelques-unes et j'opte pour chocolat noir et noix, érable (qui sait où ils ont trouvé de l'érable à Hawaii), chocolat et beurre d'arachide et finalement coulée de lave (chocolat, vanille et café de Kona). La sandwich va peut-être est pas mal plus plate que le mahi-mahi dans le beurre à l'ail, mais au moins je vais avoir un bon dessert.

En ressortant, j'entend un cœur grégorien entamer le Ave Maria lorsque je vois que Chantal a un sac dans les mains. La robe a été trouvée.

On peut donc se diriger directement à la voiture où la délectable sandwich pourra être consommée sur le bord de la plage de Kaanapali.

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