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Sur la route des Incas - Jour 1 - Célébrons Arequipa

Après trois vols et plus de 6800 kilomètre, nous voici enfin à notre premier arrêt : Arequipa, Pérou. Cette ville marque le début d'un parcours à travers le Pérou qui culminera vers le célèbre Machu Pichu, une des sept merveilles du monde.

Arequipa, c'est la troisième ville en importance au Pérou et une des plus européenne. Une grosse portion d'histoire avec une pincée de boutiques et restos donne un tout rappelant le vieux continent. La ville a été fondée en 1540 et se trouve à plus de 7000 pieds d'altitude. Je vais souvent parler d'altitude pendant le voyage, alors aussi bien vous instruire dès le début et ne plus en parler par la suite.

Voici une charte qui montre l'altitude et le niveau d'oxygène:

Donc, au niveau de la mer (ex: au Québec), on a environ 21% d'oxygène. A 7000 pieds à Arequipa, on est à 16% d'oxygène. Calcul rapide: ça veut dire qu'on est à 80% (16%/21%) de la normale. C'est l'altitude que les athlètes aiment s'entraîner pour booster leur globules rouges (ce qui donne de l'endurance). Alors, watchez-nous au CroosFit au retour. Par contre, demain on va parler d'une visite à 16000 pieds (11% d'oxygène ou 55% de la normale). Beaucoup moins plaisant. On s'en reparle.

Donc, après ce long déplacement, on arrive dans la vieille partie de la ville, où se trouve notre hôtel, le Posada del Monasterio. Le lobby est une jolie et accueillante cour intérieure.

Notre chambre est simple, mais propre et fonctionnelle. On tire les rideaux et découvre un balcon et une vue magnifique:

A droite, on voit le Misti, le volcan actif qui veille sur la ville tel un vieil oncle (ou une épée de Damocles). Sa dernière grippe a été en 1985 et la précédente était deux cents ans plus tôt. On devrait donc être OK.

On retourne au lobby pour des directions. La demoiselle est gentille, mais son anglais est aussi limité que mon espagnol. On décide donc de s'aventurer sans plan précis. On s'engage sur les rues de pierres, mais on rencontre beaucoup de commerces fermés. Puis on réalise: dimanche dans un pays d'Amérique latine. Ici, on respecte encore le jour du seigneur. Néanmoins, l'architecture est superbe et on marche dans les pas des coloniaux du 16e siècle.

Au loin, on voit une foule. On décide d'aller voir. De plus près, on réalise que les gens sont massés sur les trottoirs, laissant la rue ouvert. Il y a plein de policiers. On remonte la rue pour se rendre à l'intersection suivante et on s'arrête. La musique explose et les gens applaudissent.

On réalise alors que, tel James Bond qui est en mission en Rio le jour du carnaval, nous sommes à Arequipa la journée de leur grande fête régionale qui célèbre l'anniversaire de la ville (476 ans aujourd'hui). Chaque ville de la région présente de la danse et de la musique en honneur de la vieille ville.

On admire quelques numéros, puis on remonte la rue un peu plus loin. On rencontre la prestation de la ville de Cusco. Les hommes défilent avec des pièces de bois et des pieds en fers. On se demande pourquoi, lorsqu'ils s'arrêtent devant nous et commencent à monter quelque chose. Ils prennent des mesures avec un bout de cable, trace sommairement des lignes sur les pierres, déposent les pieds de fer. Puis, les pièces de bois s'emboîtent une dans l'autre et les hommes hissent le tout avec des câbles. Un grand pont de bois et de cable se dresse alors devant nous!

Puis, un homme habillé en Atahualpa (le dernier empereur Inca), traverse le pont de fortune et la foule est en délire. Quelques dignitaires font de même (dont un est probablement le maire de Cusco), puis en une minute, la contraction est démontée et ils relancent le défilé.

Plus d'une dizaine de ville défile ainsi pendant près de quatre heures partout dans la vieille ville. Certains lancent des friandises dans la foule (et c'est la folie pour les récupérer), certains ont des chars allégorique surprenants, dont celui ci-dessous avec un condor en papier mâché mais un vrai lama!

Après une heure, on commence à souffrir de claustrophobie de foule. A quelques occasions, on se trouvaient coincés dans la foule, sans issue pour revenir sur nos pas ou traverser la rue. On décide alors de s'échapper et visiter des rues un peu plus calmes. On découvre ainsi la Plaza de Armas et sa Cathédrale, doucement réchauffés par le soleil couchant.

À 17h30, on réalise alors qu'avec tout le voyagement, on a sauté le lunch et on a faim. Notre agence de voyage nous propose le restaurant Zig Zag, qui se trouve à quelques pas de notre hotel. On s'est donc offert un excellent repas. Bière locale (la Zénith de Cusco) avec antipasto de fromages et viandes de la région pour commencer. Puis, bière locale (encore) avec la spécialité du resto: viande cuites sur des pierres volcaniques. Nath a opté pour la truite. Pour ma part, j'ai été pour le trio de viande : canard, agneau et alpaca (un animal qui ressemble au lama). C'était excellent! L'agneau était simplement divin, il fondait dans la bouche comme du beurre. Regardez l'homme heureux ! (Note: ils suggéraient fortement la bavette)

Pour terminer, un petit clin d'œil. Un selfie nouveau genre:

Demain, la journée commence à 5h00!! Notre guide est fou!

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